Chez Ilka près de Copacabana.
J'ai bien travaillé, la preuve!
L'accrochage est fait! J'en suis très heureux. Il recouvre l'essentiel de l'espace culturel Ernesto Silva (un des pères fondateurs de la ville), dedans et dehors.
L'exposition à lieu dans le cadre de la semaine européenne à Brasilia, avec tout plein de manifestations culturelles, concert symphoniques, jazz, conférences, etc…
Première partie de l'expo : Paysages urbains de Paris, Belo Horizonte et bien sur, Brasilia.
Une des galeries de portraits de personnes rencontrées à l'alliance : musiciens, chefs d'orchestres, personnel d'entretien, sans hierarchie… C'est mon coté utopique!
Chacun, du moins ceux qui vivent à Brasilia, à esquissé un petit plan, expliquant son chemin pour venir à l'alliance. Ces plans sont accrochés au dessus des portraits.
La deuxième galerie de portrait, en extérieur.
Le plan interactif de Brasilia, où chaque lieu d'habitation de chacun des modèles est indiqué.
Plus tard, chaque visiteur qui le souhaite placera un post-it sur le "plan pilote" indiquant sa résidence à Brasilia.
Avec le maestro Claudio Cohen, Chefs des orchestres symphonique de Brasilia
Trois musiciens réunis pour la semaine européenne à Brasilia : Maximino Zumalave, chef d'orchestre à Saint-Jacques de compostel, Claudio Cohen de Brasilia et Nelly Decamp guitariste.
Fabiano Borges, magnifique guitariste!
Vernissage et interractivité…
Le "modèles" avec Elisabeth, la très sympathique et efficace directrice de l'alliance.
… Et "la Puya Maxima", Drag Queen émérite
L'équipe de com!
Le texte de présentation de l'expo :
« De
Paris à Brasilia,
portrait réaliste d’une cité rêvée
L’objectif de cette
résidence et de cette exposition
tout comme du « work in progress » suscité par elle, est de donner à voir un « portrait
réaliste et subjectif » de la capitale du Brésil, mêlant le collectif
(l’urbanisme) et le singulier (la trace dessinée de l’habitant et son
portrait).
En simultanée, pour
affirmer une vision picturale plus générale de la ville inspirée par la science-fiction,
rapprocher un regard sur Brasilia et sur l’Ile de France dont je suis
originaire, à travers des œuvres picturales.
Mon projet prend ses sources
au croisement de plusieurs territoires, tant géographiques que pratiques et
théoriques : un travail sur plusieurs continents (Europe, Amérique) une
recherche sur le corps, une « cueillette » photographique, et un
partage avec un public actif lors de performances. Mon travail s’origine dans
un acte de préhension perceptive.
Brasilia m’intéresse
dans ses rapports architecturaux en lien avec l’Europe, par sa spatialité
commerciale, avec les USA. C’est à dire le style « international » né
au dans les années 20 avec le Bauhaus.
La particularité de
mon projet, est de présenter le rapport quotidien entre cette ville historique
dessinée par Niemeyer sa périphérie et ses habitants.
L’iconographie propre à mes images est cohérente avec
celle visible à Brasilia.
La peinture fait trace.
Ma peinture est réaliste, empruntant sa touche à l’impressionnisme, mais une touche
« touchante » trace de l’implication physique et de l’identité de
l’auteur, qui par rebond « touche le spectateur ».
C’est à partir de cette recherche que m’est venue l’idée de
proposer à des passants, dans la rue de m’offrir une trace dessinée sous forme
d’un plan, indiquant le chemin menant à leurs habitations.
Depuis un lieu
central très fréquenté (l’Alliance Française), déterminer un périmètre d’action
à partir d’un maximum de plans dessinés par des passants indiquant la
direction de leurs habitations.
C’est aussi le dessin « primordial » non contrôlé,
que la personne peut réaliser sans enjeu esthétique. C’est ainsi qu’apparaît
son trait, unique par son tonus. Cela donne un trait ferme ou léger, tremblé ou
déterminé. C’est un reflet identitaire de la personne.
Brasilia, cité
marquante par son atmosphère est
idéale pour développer ce dispositif de recherche sur les utopies urbanistiques
alliant France et Brésil. Par contraste la dimension collaborative avec
l’habitant - démarche jusque là inédite dans mon travail- contribue à propager
une expérience simple du dessin comme trace identitaire de chacun dans
l’immensité de la ville.
Avant le vernissage, avec Fabiano
Avec Claudio
Maximino
Le dernier portrait, mon préféré, je crois. Jercy est gardien à l'Alliance Française.
Belle exposition ! Les voyages te réussissent et tu as l'air en pleine forme. Beaucoup de succès !
RépondreSupprimer